"Celui qui sait qu'il ne
possède ni l'être ni l'agir, celui-là se
retrouve dans cet état originel d'agrément et d'amour
divin."
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Issu d'une famille
chérifienne, Abd el-Kader semble prédestiné.
Bénéficiant d'une éducation riche, il étudie
le Coran, les sciences et apprend les armes. En 1820, il voyage
à Alexandrie, la Mecque et Bagdad. Ses idées politiques,
influencées par l'Egyptien Mehmet Ali en 1827, alliées
à une ferveur exemplaire, menacent l'ordre politique.
Suite à la défaite turque, Abd el-Kader prend le
pouvoir contre l'invasion française. Succédant
à son père, il est proclamé sultan en 1832
pour conduire la résistance. Les hostilités se
poursuivent jusqu'à la prise de la 'smala', capitale ambulante
d'Abd el-Kader, en 1843, par le duc d'Aumale. Le traité
de Tanger l'exclut du Maroc et annonce sa reddition en 1847.
Transféré en France à sa défaite,
il est finalement libéré par Napoléon III
en 1852. Enseignant en théologie à Damas, il met
fin aux conflits religieux en protégeant la communauté
chrétienne. Homme de foi, mystique, et militaire émérite,
Abd el-Kader est une personnalité marquante de l'histoire
algérienne.
"Dieu m'a ravi à
mon "moi" [illusoire] et m'a rapproché de mon
"moi" [réel] et la disparition de la terre a
entraîné celle du ciel. Le tout et la partie se
sont confondus. La verticale et l'horizontale se sont anéanties.
L'oeuvre surérogatoire a fait retour à l'oeuvre
obligatoire, et les couleurs sont revenues à la pure blancheur
primordiale. Le voyage a atteint son terme et ce qui est autre
que Lui a cessé d'exister. Toute attribution , tout aspect
, toute relation étant abolis, l'état originel
est rétabli. "Aujourd'hui, J'abaisse vos lignages,
et J'élève le Mien!" |