16 mai

(6 références)

 

St Alexandre de Jérusalem (+251)

icône contemporaine (E. Lamour)

Originaire de Cappadoce, il y accueillit St Clément d'Alexandrie qui avait été dépossédé de son siège. Puis il partit pèleriner en Terre Sainte et n'en revint jamais, car il avait été choisi comme évêque de Jérusalem. Là il eut bien des difficultés pour que les fidèles judéo-chrétiens acceptent les fidèles d'origine païenne. Il est à l'origine de la bibliothèque de Jérusalem où il plaça les ouvrages de valeur de son temps, ouvrages qui pouvaient servir à l'édification intellectuelle et spirituelle de sa communauté. Il accueillit Origène, l'ordonna prêtre et lui procura un asile paisible à Césarée où ce grand homme put continuer l'oeuvre immense qu'il devait léguer à la postérité. Durant la persécution de Dèce, il est condamné à être jeté aux fauves, mais ces derniers refusent de l’attaquer. Remis en prison, il y décède des suites de mauvais traitements. Origène écrivait de son bienfaiteur :"Jamais je n'ai rencontré un évêque aussi doux et d'une telle bonté."

St Brendan (+583)

icône contemporaine

St Brendan le navigateur est originaire du comté de Kerry, en Irlande. Il est d’abord éduqué Killeedy par Ste Ita, avant d’être envoyé à l’école monastique de St Jarlath, puis est baptisé et ordonné prêtre. Il devient ensuite moine et fait construire plusieurs cellules monastiques pour les quelques disciples qui se regroupent autour de lui. Il consacre ensuite la majeure partie de sa vie à effectuer de longs voyages en compagnie de ses disciples, se promenant d’île en île (Feroés, Canaries, Açores) à la recherche de la Terre Promise des Saints. Il est également le fondateur et l’abbé du monastère de Clonfert, en Irlande, et du couvent d’Aleth, sur l’embouchure de la Rance à St-Malo (484-577) Les voyages de notre saint ont donné lieu à une abondante littérature, qui a grandement contribué à donner à ce saint un caractère légendaire. Conséquemment, St Brendan est le patron des navigateurs, des voyageurs et de tous les métiers qui se rapportent à la navigation en général. Il est aussi le protecteur des baleines.

St Honoré (+600)

St Honoré, septième successeur connu de St Firmin, naquit à Port-le-Grand, en Ponthieu, dans le diocèse d'Amiens au début du VIème siècle. Il appartenait probablement à l'une des principales familles du pays la tradition désigne encore actuellement l'endroit où s'élevait jadis le château de son père.
Quand ce jeune homme dissipé annonça à sa nourrice qu'il voulait devenir prêtre, elle était en train de faire cuire son pain. "Et quand ma pelle aura des feuilles, tu seras évêque !" se moqua la brave femme. Sous ses yeux ébahis, la pelle se mit à reverdir. En souvenir de ce miracle, en 1202, un boulanger parisien offrit neuf arpents de terre pour construire une chapelle à St Honoré qui devint ainsi le saint patron des boulangers.

Ste Dymphna (VIIe siècle)

icône contemporaine

Fille d’un chef de clan irlandais païen et d’une mère chrétienne. Cette dernière décède alors que Dymphna est encore adolescente, et son père se met alors en quête d’une nouvelle épouse. N’en ayant point trouvé, il fait des avances à sa propre fille, qui s’échappe et décide de s’enfuir en Belgique, en compagnie de St Gerberne, un prêtre ami de la famille et de quelques domestiques. Fou de rage, son père lance ses hommes à leur poursuite et, les ayant trouvé en un lieu nommé Geel, fait mettre à mort tous les membres de l’escorte et décapite sa fille de ses propres mains (+ vers 650). Ste Dymphna est invoquée pour l’harmonie dans les familles et pour lutter contre le somnambulisme, l’épilepsie, la folie, les maladies mentales en général, les maladies du système nerveux, les désordres d’origine nerveuse et les problèmes neurologiques.

St Gens (+1127)

icône contemporaine

Des documents écrits, comme la tradition orale, placent la courte vie de Gens au début du XIIe siècle. Né à Monteux dans le diocèse de Carpentras, il quitte sa famille et son village, encore adolescent, pour se retirer dans la solitude d'un vallon sauvage proche du Beaucet. Il y vit de façon humble et édifiante, dans le renoncement, tout appliqué à la prière, au travail et à la pénitence. Il y meurt le 16 mai 1127 et son corps est déposé dans un rocher.Tout près, une chapelle est élevée vers le milieu du XIIe siècle. Appuyé sur la ferveur populaire et de nombreux miracles, son culte est approuvé par l'Eglise. Il est invoqué pour obtenir la pluie en période de grande sécheresse. Ses reliques, transportées au XVIIe siècle dans l'Eglise du Beaucet, ont été ramenées en 1972, dans l'église de son ermitage. De nos jours, comme aux siècles passés, son pèlerinage est l'un des plus fréquentés de toute la région provençale.

St Simon Stock (+1265)

mosaïque contemporaine

Anglais d'origine, St Simon Stock naquit d'une très illustre famille du Kent dont son père était gouverneur. Lorsqu'elle le portait, sa mère le consacra à la Sainte Vierge. A douze ans, Simon se retira au désert dans le creux d'un arbre, d'où lui vint le surnom de Stock qui signifie "tronc", en langue anglaise. Sa nourriture consistait en herbes crues, quelques racines et pommes sauvages, un peu d'eau claire lui servait de breuvage. St Simon Stock passa vingt ans dans la plus entière solitude, nourrissant son âme des célestes délices de la contemplation. S'étant privé volontairement de la conversation des hommes, il jouissait de celle de la Vierge Marie et des anges qui l'exhortaient à persévérer dans sa vie de renoncement et d'amour. La Reine du Ciel l'avertit qu'il verrait bientôt débarquer en Angleterre des ermites de la Palestine. Elle ajouta qu'il devait s'associer à ces hommes qu'elle considérait comme ses serviteurs. Docile aux directives de la Mère de Dieu, St Simon Stock se joignit à ces Pères, en 1212. Élu vicaire général de l'Ordre des Carmes en 1215, il travailla de toutes ses forces à obtenir de Rome la confirmation de son Ordre pour l'Occident, qui eu lieu en 1226. La vierge apparut un jour à son serviteur, toute éclatante de lumière et accompagnée d'un grand nombre d'esprits bienheureux, elle lui remit un scapulaire en disant: «Reçois mon fils ce scapulaire, comme le signe d'une étroite alliance avec moi. Je te le donne pour habit de ton ordre ; ce sera pour toi et pour tous les Carmes un excellent privilège et celui qui le portera ne souffrira jamais l'embrasement éternel. C'est la marque du salut dans les dangers et de l'heureuse possession de la vie qui n'aura jamais de fin.» Il mourut dans la vingtième année de son généralat et la centième de son âge, après avoir laissé d'admirables exemples de vertu. L'Église ajouta ses dernières paroles à la salutation angélique: «Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.»

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