8 juillet

(9 références)

 

  fête de l'icône de ND de Kazan

icône russe, XVIIIème

La première Vierge de Kazan est une icône miraculeuse remontant au XVIème siècle. Détruite semble-t'il lors d'un incendie, elle fut remplacée par une copie au XVIIème siècle. C'est cette icône, disparue au début du XXème, qui a été restituée par le pape Jean-Paul II au patriarche Alexis de Moscou.

 

 

  Sts Aqila et Priscilla (1er siècle)

icône contemporaine

Fabricant de tentes juif, St Aqila réside à Rome en compagnie de son épouse, Ste Priscilla. Lorsque l’empereur Claude chasse les juifs de la ville, ils partent s’installer à Corinthe, où ils font la rencontre de St Paul et qu’ils hébergent pendant un certain temps. Après s’être convertis, ils le suivent à Éphèse. Sur la suite de leur vie, les auteurs peinent à s’entendre, certains prétendant qu’ils seraient retournés à Rome, où leur demeure aurait servi d’église. Il règne également une certaine confusion sur le lieu de leur martyre : en Asie Mineure pour certains, à Rome pour d’autres

 

  St Procope (+303)

fresque serbe

 

Néanius est né à Jérusalem, d'un père chrétien et d'une mère païenne, qui l'éleva, son père étant mort. Soldat sous Dioclétien, il fut envoyé à Alexandrie pour y écraser les chrétiens, mais en route il eut une vision du Christ. Cet événement changea complètement sa vie. Il fit faire une croix pour lui et au lieu d'aller contre les chrétiens, il alla vers les Hagariens qui attaquaient alors Jérusalem. Il entra à Jérusalem en vainqueur et annonça à sa mère qui y vivait encore qu'il était chrétien. Amené devant le juge, il ôta et jeta sa ceinture et son épée de duc pour montrer qu'il n'était qu'un soldat du Roi Christ. Après de grandes tortures, il fut jeté en prison, et là, le Christ lui apparut de nouveau et le baptisa et lui donna le nom de Procope, avant de subir le martyre.

  St Kilian (+689)

icône contemporaine

Probalement d'origine irlandaise, il serait venu, avec onze compagnons, en Thuringe. Ces migrations évangélisatrices venues d'Irlande furent fréquentes à cette époque. Devenu évêque de Wurzbourg, il convertit le duc de Thuringe qui accepte de rompre l'union illégitime qu'il avait contractée avec sa belle-soeur. Mais celle-ci, furieuse, fait massacrer Kilian et deux de ses compagnons. Cinquante ans plus tard, lorsque St Boniface entreprendra l'évangélisation de cette partie de la Germanie, les traces de l'évangélisation de St Kilian seront encore vivantes.


  Ste Urith (VIIIème siècle)

On ne sait pas grand chose de la vie de cette martyre. Selon la tradition, Ste Urith serait née dans le Devon, et aurait été convertie au christianisme par St Kea. Elle aurait vécu en ermite avant d'être tuée lors de l' invasion des Saxons, ou, s'il est exact qu'elle vécut au VIIIème siècle, peut-être lors d'un des premiers raids vikings.

  St Edgar (+975)

 

St Edgar le Pacifique était le fils d’Edmond Ier, roi de Mercie et de Northumbrie. En 959, il devient roi de l’Est-Anglie, donc roi d’Angleterre. Très apprécié pour sa compétence à régner et par son désir d’encourager la paix et la tolérance, il apporte son soutien à son ami St Dunstan, l’évêque de Canterbury, ainsi qu’à plusieurs autres, à la fondation de plusieurs abbayes. Il est aussi le père de St Edouard le martyr.

Ses sujets lui sont redevables de beaucoup de bienfaits et, en particulier, d'avoir chassé les loups qui disparurent de la région. Il n'obligea aucun de ses sujets à faire la guerre et il punit les homicides de telle manière qu'ils se repentent : trois ans de prison .…


  St Thibaut (+1247)

St Thibaut de Marly, était né de Bouchard de Montmorency et de Mahaut de Châteaufort, un couple de seigneurs de Marly. Formé à tous les exercices de la chevalerie, il est aussi très pieux et a une dévotion particulière pour la Vierge Marie. En 1220, il abandonne donc la charge importante qu’il occupait à la Cour de Philippe-Auguste pour entrer au monastère des Cisterciens de Vaux-de-Cernay, au diocèse de Versailles. Très apprécié par les membres de sa communauté, il succède à l’abbé Richard en 1235. Cependant, l’accession à cette charge ne l’empêche pas de rester simple et il tient tout particulièrement à effectuer les tâches les plus humbles, travaillant sans relâche et étant toujours le premier levé et le dernier couché. Le roi St Louis lui voue un grand respect car il attribue aux prières du saint le fait que son épouse, la reine Marguerite, ait réussi à lui donner des héritiers. Quelques années plus tard, on lui confie également la charge des religieuses de Port-Royal, non loin de là, et de plusieurs autres maisons. En 1247, il tombe gravement malade et décède rapidement.

  St Procope d'Oustioug (+1303)

icône contemporaine

Fils de riches marchands de Lübeck en Allemagne, il commerçait avec les marchands de Novgorod. C'est là qu'il préféra l'Orthodoxie à l'Eglise catholique latine. Après un séjour dans un monastère de Novgorod, il se rendit à Oustioug et devint "fol en Christ". Rejeté par les pauvres, comme par les riches, il vécut dans la misère et les froidures de l'hiver. Il s'endormit un jour sous le proche du monastère des Archanges. Ceux-ci, sans aucun doute, l'accueillirent alors dans l'éternité. Sa mémoire fut canonisée par le concile de Moscou de 1547.

 

 

  Bx Floribert Bwana Chui (1981-2007)

Issu d’un milieu aisé, Floribert étudie le droit et l'économie. Il débute sa vie professionnelle à Kinshasa comme commissaire aux réclamations au sein de l’Office Congolais de Contrôle, organisme de l'autorité nationale de contrôle des douanes et des marchandises où il était chargé d’évaluer la conformité des produits passant la frontière Est de la RDC. Il est ensuite transféré à Goma comme chef de bureau de l’OCC. Catholique pratiquant, catéchiste dès son plus jeune âge, c'est au cours de sa vie étudiante que Floribert rejoint la communauté de Sant'Egidio, où il devient un membre engagé, particulièrement dans l'assistance aux enfants des rues. Dans son travail de contrôle des douanes, Floribert est confronté au problème moral d’autoriser l’entrée au Congo-Kinshasa de denrées alimentaires venant du Rwanda voisin, qui n'avaient pas obtenu les autorisations compétentes pour leur commercialisation et leur consommation. Il refusa plusieurs fois des propositions « d'argent sale », lié à des transactions illicites. Il jugeait immoral de laisser passer des tonnes de denrées avariées et toxiques à destination des populations en échange de quelques milliers de dollars. Il avait fait détruire des lots de riz périmés et refusé des pots-de-vin. Ses proches et ses collègues rapportent qu’il disait souvent : « Est-ce que je vis pour le Christ ou pas ? Voilà pourquoi je ne peux accepter. Mieux vaut mourir que d'accepter cet argent ». Malgré les menaces pour sa vie et les intimidations, il préféra mourir en refusant de faire passer de la nourriture qui aurait pu empoisonner un grand nombre de personnes. Âgé de vingt six ans, il est enlevé puis tué dans la nuit du 7 au 8 juillet 2007, après avoir été torturé par ses geôliers.

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