23 décembre

(6 références)

 

Ste Victoire (+ 250)

icône contemporaine, Mère Anastasia (Canada)

Elle était fiancée à un païen, mais finalement choisit de faire voeu de virginité avec une amie chrétienne, Anatolie. Les fiancés des jeunes filles essayèrent de leur faire changer d'avis, mais en vain. Elles furent alors tuées à coup d'épée. Elle subit son martyre à Rome, sous l'empereur Dèce.

 

St Servule (+ 670)

Depuis sa jeunesse et jusqu'à la fin de sa vie, il demeura couché sous un porche, paralytique, mendiant et priant devant l'église Saint-Clément de Rome. Tout ce qu’il recevait en aumônes, il le donnait à de plus pauvres que lui. Illettré, il réussit tout de même à s’instruire des Saintes Écritures en demandant aux passants de lui en faire la lecture lorsqu’ils lui rendent visite. St Grégoire le Grand écrit de lui que des anges accompagnèrent sa mort d'une harmonie céleste.

 

St Nahum d'Ochrid (IXe)

icône contemporaine

Disciple des Sts Cyrille et Méthode ainsi que de St Clément d'Ochrid, il partit avec eux vers 843, dans les régions alors peu civilisées de l'Europe Centrale. Le jeune royaume slave morave était encore païen. Ils l'évangélisèrent, là où les missionnaires francs venus de Germanie avaient échoué. Ils se rendirent à Rome où ils reçurent la bénédiction du Pape. De retour en Moravie, ils trouvèrent une situation différente. Le roi s'appuyait désormais sur l'empire germanique. Il fit emprisonner St Méthode et ses missionnaires. Libérés, ils purent reprendre leur prédication quelque temps. A la mort de St Méthode en 885, St Nahum et St Clément furent encore emprisonnés, puis exilés. Tous deux se rendirent en Bulgarie et c'est là qu'ils fondèrent un monastère sur les bords du lac d'Ochrid où ils reposent en paix.

 

St Thorlak (1133-1193)

icône contemporaine

St Thorlak Thorhallsson était le fils d’une illustre famille islandaise. Il est éduqué par un prêtre à Oddi et à dix huit ans, il est ordonné prêtre. Il étudie ensuite la théologie à Paris et à Lisbonne. De retour en Islande en 1161, il introduit les chanoines et fonda le premier canonicat à Thykkviboer. Il y fut prieur puis abbé. En 1178, consacré évêque de Skalholt, il continua sa vie de chanoine. Il lutta pour la réforme du clergé, l'indépendance de l'Eglise et la solennité du lien du mariage. Grâce à ses efforts, Thorlak établit l'Eglise en Islande.
Le pape Jean-Paul II le nomma patron de l'Islande en 1984.

St Jean de Kenty (1390-1473)

Né à Kenty en Silésie, fils d'un modeste couple habitant la campagne, il montre dès son jeune âge un goût prononcé pour la lecture. Il est alors envoyé étudier à l'université de Cracovie. Par la suite il y enseigna lui-même la théologie et eut un grand rayonnement évangélique par son savoir, sa charité et son esprit de pénitence. Il fut un temps curé de paroisse, mais il trouva la responsabilité pastorale auprès des fidèles comme dépassant ses capacités et il préféra retourner à l'enseignement. Il fut un grand bienfaiteur des pauvres, vivant lui-même très pauvrement parce qu'il leur donnait tout ce qu'il recevait. Au cours de sa vie, il effectuera quatre pèlerinages à Rome à pied, et en portant lui-même ses bagages.

 

Marie Noël (1883-1967)

Marie-Noël, de son vrai nom Marie Rouget, est née en 1883 à Auxerre dans une famille bourgeoise, propriétaire de maisons et de vignes. Un amour déçu, la blesse sans fin mais lui donna de s’ouvrir à l’écriture. Atteinte de mélancolie au point de séjourner de longs mois dans un établissement spécialisé, Marie trouva dans la poésie le moyen de vivre et de s’exprimer. Ces notes intimes nous révèlent le combat d’une âme tenaillée par la culpabilité, habitée de terreurs sacrées, douloureuse de solitude. Sa foi et son expérience spirituelle, à travers l’écriture et une vie simple et cachée, s’épanouirent peu à peu vers la joie du salut, l’ouverture à l’amour. C’est dans la confiance en la miséricorde du Seigneur, qu’elle mourut en 1967. (www.inxl6.org)

" Comme je suis contente que Dieu ne soit pas un saint ! Si un saint avait créé le monde, il aurait créé la colombe, il n'aurait pas créé le serpent. Il aurait créé la colombe ? Il ne l'aurait pas créée "mâle et femelle". Il n'aurait pas osé créer l'Amour, il 'aurait pas osé créer le printemps qui trouble toute chair au monde (...) Pourtant, Vous êtes Saint, ô mon Dieu, Saint qui sanctifiez le saint, mais Vous êtes aussi Créateur qui fécondez l'artiste. Autre est la grâce de l'artiste, autre est la grâce du saint, et pourtant elles sont la même ; le don de Vous, ô mon Dieu, de Vous si grand que partent de Vous et mènent à Vous ces voies de sainteté et de beauté qui, semble-t'il, s'opposent. Et c'est votre grandeur qui me rassure et m'empêche de trembler quand les saints me troublent en réduisant tous les chemins à leur seule route. Ne crains pas. Sois parfaite de ton mieux, ô mon âme ; non comme tel ou tel homme est parfait, mais comme toi-même dois l'être, selon toi-même. Toutes les perfections sont en Dieu : la leur, la tienne. Monte par ton chemin à toi, montes ! "

"Le Saint, ce n'est pas quelqu'un de parfait, ce n'est pas quelqu'un de valeur, c'est quelqu'un qui ne vaut rien, c'est quelqu'un qui n'est rien. Mais, par ce rien, Dieu passe, comme l'eau d'une source par le vide grand ouvert d'un conduit, pour aller donner aux âmes Sa Grâce à boire. Le Saint conducteur de Dieu. "

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