2 août

(4 références)

 

  St Eusebe de Verceil (+371)

icône contemporaine

Originaire de Sardaigne, Eusèbe est un lecteur agrégé au clergé de Rome. C'est là qu'il rencontre des moines égyptiens, exilés pour leur fidélité à la foi en la divinité du Christ, proclamée au concile de Nicée. Vers 344, il est élu évêque de Verceil en Italie. Il avait été frappé par l'exemple des moines cénobitiques (vie commune) qu'il avait connus à Rome. Il introduit donc cette vie commune dans son clergé, exemple qui sera suivi par saint Augustin. Au coeur de la crise de l'arianisme, quand triomphent ceux qui nient la parfaite égalité du Père et du Fils, Eusèbe prend le parti de saint Athanase d'Alexandrie. A son tour, il connaîtra l'exil en Orient. Quand il revient en Italie, six ans plus tard, la situation est toujours confuse. Il soutient les effort d'Athanase pour condamner l'arianisme tout en pardonnant aux ariens repentis. Mort en 371, il fut tout de suite considéré comme martyr à cause de ses épreuves endurées pour la vraie foi.

  St Basile le bienheureux (+1552)

icône contemporaine

Le fol en Christ naquit à Elokhov, un village près de Moscou, dans une famille de paysans. Lui-même devint cordonnier, mais à seize ans, il partit à Moscou où il embrassa l'ascèse de la folie simulée. Il voulait ainsi communier à la Passion du Christ, sans domicile, sans un abri, pratiquement nu dans les rues et sur les places publiques, gardant le silence ou feignant de ne point savoir parler, il vécut ainsi comme un ermite au désert. Mais montrait une grande charité pour les pauvres et les opprimés. Le tsar Ivan IV le terrible avait une grande admiration pour lui et l'invita même une fois en son palais où le saint devint prophète de l'incendie de Novgorod. A ses funérailles, l'empereur lui-même porta son corps jusqu'à l'église où l'attendaient le métropolite de Moscou. Son tombeau devint un lieu de pèlerinage et on bâtit un église dédiée à la Protection de la Mère de Dieu en l'icône de Kazan, église qui reçut ensuite le nom de Saint-Basile, sur la Place Rouge, non loin du Kremlin.

  St Pierre-Julien Aymard (1811-1868)

icône contemporaine

Né le 4 février 1811 à La Mure (Isère) dans une famille d’artisan profondément chrétienne, Pierre-Julien est ordonné prêtre de Grenoble en 1834. Pendant cinq ans, il exerce son ministère dans son diocèse d’abord comme vicaire à Chatte puis comme curé à Monteynard. En 1839, il entre chez les Maristes et, pendant dix sept ans, y exerce des charges variées. A la suite d’une "grâce de vocation" reçue à Fourvière le 21 janvier 1851, il se sent appelé à créer un corps religieux destiné à promouvoir le culte de l’Eucharistie. Après bien des épreuves, il quitte la Société de Marie et fonde à Paris le 13 mai 1856 la Société du Saint-Sacrement. En 1865, le p. Eymard reçoit à Rome une grâce singulière, celle du don total de lui-même à Dieu. Adorateur et prédicateur infatigable, il révèle à Paris, en province et en Belgique la richesse de l’Eucharistie et il invite les fidèles à la communion fréquente. En réponse aux défis de son époque, il promeut une spiritualité animée par l’amour et dont l’Eucharistie est la source et le terme. Ses dernières années furent remplies de souffrances venant de ses religieux qui n'avaient plus confiance en lui. "Donnez-moi la croix, Seigneur, disait-il, pourvu que vous me donniez aussi votre amour et votre grâce." Épuisé, il meurt à La Mure le 1er août 1868.

  Bx Zéphyrin Giménez Malla (1861-1936)

Né en 1861 en Espagne d'une famille gitane, il vit de façon nomade pendant quarante ans.Il s'établit ensuite à Barbastro et se marie, mais il n'aura pas d'enfant. Ceferino enseigne le catéchisme aux jeunes roms, en se basant surtout sur la Bible et en entraînant à la prière quotidienne. Il arbitre les différents et assure la paix dans la communauté tout en exerçant la profession de vendeur de chevaux. Entré en 1926 dans le Tiers-Ordre franciscain, il fait partie également de la Conférence de Saint-Vincent-de-Paul pour le secours aux défavorisés. Il participe à des nuits d'adoration, va souvent à la messe, prie et récite le rosaire. Pendant la guerre d'Espagne en 1936, il prend la défense d'un prêtre maltraité. Arrêté à son tour, il est tué à Barbastro le 9 août 1936, un chapelet en mains. Enterré dans une fosse commune, son corps n'a pas été retrouvé.

Il est le premier gitan béatifié.

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