7 mai

(4 références)

 

 Ste Domitille (Ier siècle)

icône contemporaine

Nièce de l'empereur Domitien et épouse du consul Flavius Clemens, elle fut accusée d'athéisme comme son mari, en réalité parce qu'ils étaient devenus disciples du Christ. Déportée avec d'autres dans l'île de Ponza, elle y mena un long martyre jusque vers l'an 95.

 

 

 St Jean Zedaznelli (Vème siècle)

icône géorgienne

La Géorgie était chrétienne depuis Ste Nino, mais la vie monastique y était encore inconnue. St Jean quitta la région d'Antioche avec plusieurs de ses compagnons syriens, sur inspiration de St Syméon Stylite le jeune et s'en vint trouver l'archevêque Euloge. Leur piété et leur prédication firent accourir les foules auprès d'eux. Pour cette raison, l'archevêque choisit plusieurs frères pour devenir évêques de Tsilkalni et de Nekressi. Seul St Shio resta dans la solitude d'une grotte près de Mtzekhta, la résidence patriarcale. Grâce à St Jean et à ses saints compagnons, le monachisme géorgien connut à partir du VIème siècle un admirable essor et fut à l'origine de toute une grande tradition patristique.

 Bse Gisèle (+1060)

Epouse du roi St Etienne de Hongrie, un prince d'une grande bonté et qui, dit-on, était toujours d'humeur joyeuse. Elle participa avec lui à l'évangélisation de son pays.
A la mort du roi, elle fut chassée du royaume et se retira au monastère de Niederburg dont elle devint l'abbesse.

 St Nil de la Sora (1433-1508)

fresque contemporaine

Il propagea en Russie la grande tradition de l'hésychasme dont il est l'un des maîtres spirituels avec St Grégoire Palamas. Il était de Moscou et se fit moine au monastère Saint-Cyrille du Lac-Blanc. Pour son profit spirituel, il partit en pèlerinage jusqu'à Constantinople, de monastère en monastère et vécut même au Mont Athos où il apprit le grec et médita en profondeur les écrits des Pères sur la garde de l'intellect et la prière du coeur. Il revint au Lac Blanc avec le projet d'y introduire le mode de vie des skites (ermitages). Humble et menant une vie ascétique, il rédigea un "typikon" sur les modes de vie des moines, en particulier la suppression de leurs grandes propriétés, malgré l'opposition de St Joseph de Volokolamsk. Refusant d'entrer dans une querelle pénible, il se retira dans l'hésychia, se réconcilia avec St Joseph, et s'endormit en paix dans son skite de la Sora.

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