icône
contemporaine |
Issu d'une famille
nombreuse et pauvre du Québec, il se retrouve orphelin
à douze ans. Malgré sa mauvaise santé et
sa petite taille, il exerce divers métiers. Cela n'améliore
pas son état, mais il prie toujours, disent des témoins.
Après un passage aux États-Unis, il retourne au
pays natal, et postule au Collège Notre-Dame, (aujourd'hui
à Montréal), où la congrégation de
Sainte-Croix vient d'installer son noviciat et y prend le nom
d'André. Il fini par être admis malgré sa
santé et son éducation restreinte. On lui confie
la fonction de portier du collège. Il fait de plus office
de barbier des élèves et d'infirmier auprès
des collégiens malades. Il faut remonter à 1877
pour découvrir sa première guérison, celle
d'un frère de sa communauté. Les miracles se propagèrent
ensuite très rapidement. Bientôt les éclopés
et les malades du quartier envahissent le collège à
la recherche du petit frère qui guérit tous les
maux. Le religieux prie avec eux ; il leur remet une médaille
de St Joseph, à qui il voue une dévotion particulière.
Des personnes, de plus en plus nombreuses, se mettent à
déclarer avoir été guéries ou soulagées
de cette manière. La réputation de sainteté
du petit frère se répand de bouche à oreille.
Vers l'année 1900, sa communauté lui demande de
ne plus recevoir les malades à l'intérieur du collège.
Alors, il amène ses visiteurs prier jusque devant une
statue de St Joseph, qu'il a installée dans une niche
un peu plus loin en face du collège. Il nourrit le projet
d'y ériger une chapelle dédiée à
St Joseph. Il finit par obtenir l'autorisation de construire
: celle-ci deviendra au fil du temps, l'une des plus grandes
basiliques du monde et le centre mondial de dévotion à
St Joseph. Les guérisons sans explications apparentes
font du frère André « le thaumaturge du mont
Royal » pourtant, il s'en défend, en disant que
ce n'est pas lui qui guérit, mais Dieu, par l'intermédiaire
de St Joseph, et grâce aux prières de chacun. À
la fin de l'année 1936, le frère André est
à New York pour solliciter un don du milliardaire Rockefeller,
pour parachever la construction de la basilique. Il sent déjà
que la fin approche. Pris d'un malaise, il souhaite revenir à
Montréal. Le 6 janvier 1937 à minuit cinquante-cinq,
le frère André rend son dernier souffle. |
|