7 janvier

(5 références)

 

  Synaxe de St Jean le Précurseur (Ier siècle)

19 x 10,5 cm (2016)

C'est habituel dans l'Eglise Orthodoxe de fêter le lendemain d'une fête, la personne qui en a été l'acteur principal (après le Christ...).

Aujourd'hui donc, on fête st Jean, qui a baptisé le Seigneur.

 

 

  Ste Virginie (?)

icône contemporaine

On dit que Ste Virginie était une bergère poitevine, mais on ignore à quelle époque elle gardait ses moutons.

 

  St Raymond de Penafort (1175-1275)

fresque de Fra Angelico

Brillant intellectuel espagnol, il revêt l'habit des dominicains à quarante sept ans, après avoir été professeur de philosophie, et travaillé au côté du pape Grégoire IX. Il deviendra plus tard le Maître de l'Ordre.

Il fonda aussi l'ordre de Notre-Dame de la Merci, pour la libération des chrétiens captifs des sarrasins.

 

  Bx André Bessette (1845-1937)

icône contemporaine

Issu d'une famille nombreuse et pauvre du Québec, il se retrouve orphelin à douze ans. Malgré sa mauvaise santé et sa petite taille, il exerce divers métiers. Cela n'améliore pas son état, mais il prie toujours, disent des témoins. Après un passage aux États-Unis, il retourne au pays natal, et postule au Collège Notre-Dame, (aujourd'hui à Montréal), où la congrégation de Sainte-Croix vient d'installer son noviciat et y prend le nom d'André. Il fini par être admis malgré sa santé et son éducation restreinte. On lui confie la fonction de portier du collège. Il fait de plus office de barbier des élèves et d'infirmier auprès des collégiens malades. Il faut remonter à 1877 pour découvrir sa première guérison, celle d'un frère de sa communauté. Les miracles se propagèrent ensuite très rapidement. Bientôt les éclopés et les malades du quartier envahissent le collège à la recherche du petit frère qui guérit tous les maux. Le religieux prie avec eux ; il leur remet une médaille de St Joseph, à qui il voue une dévotion particulière. Des personnes, de plus en plus nombreuses, se mettent à déclarer avoir été guéries ou soulagées de cette manière. La réputation de sainteté du petit frère se répand de bouche à oreille. Vers l'année 1900, sa communauté lui demande de ne plus recevoir les malades à l'intérieur du collège. Alors, il amène ses visiteurs prier jusque devant une statue de St Joseph, qu'il a installée dans une niche un peu plus loin en face du collège. Il nourrit le projet d'y ériger une chapelle dédiée à St Joseph. Il finit par obtenir l'autorisation de construire : celle-ci deviendra au fil du temps, l'une des plus grandes basiliques du monde et le centre mondial de dévotion à St Joseph. Les guérisons sans explications apparentes font du frère André « le thaumaturge du mont Royal » pourtant, il s'en défend, en disant que ce n'est pas lui qui guérit, mais Dieu, par l'intermédiaire de St Joseph, et grâce aux prières de chacun. À la fin de l'année 1936, le frère André est à New York pour solliciter un don du milliardaire Rockefeller, pour parachever la construction de la basilique. Il sent déjà que la fin approche. Pris d'un malaise, il souhaite revenir à Montréal. Le 6 janvier 1937 à minuit cinquante-cinq, le frère André rend son dernier souffle.

  Mère Sofia (1946-1996)

Fille unique d'un père juif et d'une mère orthodoxe, fascinée dès son enfance par le Christ, cette femme et moniale tout a fait atypique a consacré sa vie à Dieu et à ses frères souffrants dans la rue. Après avoir parcouru le mode, c'est auprès des plus pauvres ignorés de Suisse, à Lausanne, qu'elle a terminé sa courte vie. Mère Sofia a commencé son travail de rue au milieu des années quatre-vingts. Partant des expériences réalisées notamment au Canada, elle a tenté d’appliquer une approche différente aux problèmes de la rue. Constitué d’une attitude de proximité et d’une acceptation de la personne en difficulté sans préjugés ni a priori, ce concept a été agrémenté d’une dimension spirituelle au sens large du terme. Aucun prosélytisme, aucune tentative de convaincre, mais une disponibilité aux questions relatives au sujet. Cette large ouverture d’esprit et cette capacité d’accepter l’autre tel qu’il est lui a permis d’obtenir rapidement des résultats probants. Une fondation qui porte son nom poursuit encore son oeuvre.

belle interview : http://www.plansfixes.ch/films/mere-sofia/

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